Donnerstag, 31. Januar 2013

Mo' Fo' Festival, Saint Ouen, 27.10.13

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Concert: Mo'Fo' Festival 2013 avec entres autres: Liesa van Aa, Anika et Trust
Lieu: Mains d'oeuvres, Saint Ouen 
Date: 27.01.2013


Dimanche 27 janvier. Journée pop germanique (new wave et autres curiosités) au Mo' Fo Festival 2013 à Saint Ouen.  En tant qu'allemand vivant depuis 10 ans a Paris, j'étais forcément attiré par cette affiche.


 
Mais la veille,  le couple franco-allemand Stereo Total avait annulé en dernière minute sa participation pour raison de santé. Remplacé par le canadien Trust, l'affiche était déjà moins germanique.

Mais peu importe, j'aime des artistes du monde entier et je ne suis pas du tout uniquement focalisé sur la musique allemande, même si j'avoue que le concert de Kraftwerk que j'avais vu récemment à Düsseldorf était une grosse claque!!!

Ma journée musicale au Mo'Fo' débutait avec le concert de la flammande Liesa Van der Aa sur la plus petite des deux scènes.





Je me suis demandé si les belges flammandes comptaient comme allemandes (on nous avait promis pop germanique, non?), à cause de leur langue, qui est plus proche de l'allemand que du français c'est vrai. Mais c'était simplement avant le début du concert, puisque après c'était juste une question de violon hypnotique, de boucles, d'ambiance à la PJ Harvey et d'une fille blonde très naturelle, mais dotée d'un feu et un charisme sur scène remarquables. Il ne faut surtout pas croire qu'elle sonne comme Owen Pallett qui lui aussi fait des choses épatantes avec son violon à l'aide des boucles. Les voix ne sont pas du tout comparables (lui avec sa voix enchanteresse et pure, elle avec sa voix très forte et chargée d'émotions) et l'ambiance crée est tout à fait différente.

Chez lui c'est aérien, doux, planant. Chez elle c'est sombre, lourd, dramatique. Le ciel est menaçant et le tonnerre pas loin. C'est une sorte d'Anna Calvi avec un violon.




Pour moi son premier titre était déjà le meilleur. Il s'appellait Birds In Berlin (et bien voila la pop germanique!) et montrait déjà toutes les qualités de la jeune belge. Ce talent de mettre couche sur couche pour se créer son propre "One woman choir", cette capacité à monter l'intensité au cours d'une chanson, de gonfler le ballon jusqu'à ce qu'il explose presque.


J'étais happé par cette prestation et restait très concentré pendant les 20 premières minutes. Après le concert ne s'est pas dégradé, mais parfois j'aurais souhaité juste un peu plus de légerté. C'était un brin too much, too heavy, too much drama. Que l'on écoute Lou ou Lost Souvenir jusqu'à la fin pour comprendre ce que je veux dire. L'ambiance était parfois proche d'une Dessert Session de Josh Homme, qui lui, fait du rock stoner. Si on veut, on pourrait qualifier la musique de Liesa comme du pop de chambre à violon stoner. Lourd comme une pierre. Chaud  comme le feu. Sensuel comme ...! Et en plus Liesa utilisait son violon presque comme une guitare, un effet bluffant!

Je n'ai pas trop aimé la reprise de Nightclubbing d'Iggy Pop, mais c'est pas forcément la faute de Liesa, je ne suis pas grand fan d'Iggy, c'est tout.

La musique de Van der Aa te coupe le souffle, te prend aux tripes, mais il faut que tu sois prêt à  tenir 45 minutes. C'était pas toujours mon cas, j'ai un peu décroché vers la fin.

Manque de concentration ou "faute" de l'artiste, qui sait? En tout cas, il est évident que Liesa est un immense talent. Elle a "le truc" c'est sûr. Mais j'ai peut-être besoin d'un peu plus de temps pour être tout feu tout flamme et me familiariser avec son univers beau mais étrange.

Après le concert j'ai appris que Liesa van der Aa avait enregistré son premier album dans le studio des "Einstürzende Neubauten". Vu comme ça ce n'est pas exclu de la compter un peu comme artiste allemande.


 


Sur l'autre scène il y avait finalement "une vraie allemande". Ou toujours pas. La très grande et très blonde Anika est allemande, mais aussi anglaise et parfaitement bilingue. Elle vit entre Bristol et Berlin et sa musique est un peu un mélange de ces deux cultures musicales. De Bristol elle a l'influence de Portishead et surtout du projet de Geoff Barrow qui s'appelle Beak. Elle publie ces disques sur le label de Beak d'ailleurs. De Berlin elle a ce goût pour la new wave, cette noirceur, cette vraisemblance avec Nico (qui venait de Cologne, mais peu importe).


Comme à son habitude elle ne parlait pas du tout entre ses morceaux. Soit elle estime que ce n'est pas cool, soit elle est vraiment timide. Mais j'avoue que cette froideur passe parfaitement bien avec sa musique monotone et glauque, qui est pourtant si excitante. Elle reprend des classiques et les révisite à sa propre manière. Après c'est difficile de reconnaitre l'original tellement c'est différent. Entouré d'un groupe de mecs efficace mais sans visages, elle donnait peut être son meilleur concert à Paris (oups, Saint Ouen, ce n'est pas à Paris, pardon!) à ce jour, puisque il y avait plus de punch qu'auparavant. Le tout semblait mieux rodé, plus pro, plus carré, même si le début avec Terry était un peu laborieux et poussif. Etonnant qu'elle ne jouait quasiment que de vieux titres. Depuis la sortie de son premier album sont passés quand même deux ans au moins. Mais bon I Go To Sleep (Ray Davies) ou Masters Of War (Bob Dylan) restent des morceaux très classes, même si la fin avec In The City (Chromatics) et Officer Officer (seule chanson vraiment rapide dans le set) était encore meilleur.



Une fin vraiment convaincante, mais un manque assez déçevant de nouveaux titres  et une chanteuse très froide confirmant l'image cliché des français sur les Allemandes. Le truc le plus fou qu'elle a fait pendant son concert? Ben elle s'est positionné avec son pied de micro à trois reprises très près du bord de la scène, quasiment en contact direct avec les fans, mais jamais pour longtemps.

Anika reste un mystère. 


 




Après c'était la grande  fête pour les clubbeurs avec les beats électriques du canadien Trust qui a fait bouger les filles pendant presque une heure ultra dynamique. C'était super rentre dedans, puissant et hypnotique avec un son proche d'un  jeux de vidéo. On voyait le chanteur avec la voix nasale à peine, mais c'était pas important. Ses morceaux étaient addictifs et j'ai passé un très bon moment, même si je ne suis pas grand fan de la musique électronique.



Dans l'ensemble une très belle journée (germanique ou pas, on s'en fout) d'un festival que j'adore! Mias le plat ud jour était un peu cher. 7, 50 Euro pour un peu de riz et du poulet, c'est abusé.

à l'année prochaine, Mo' Fo'!




Mittwoch, 30. Januar 2013

TV Noir #8 (Enno Bunger, Me & My Drummer), Darmstadt, 27.01.13

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Konzert: TV Noir #8 mit Enno Bunger und Me & My Drummer
Ort: Centralstation Darmstadt – kleiner Saal
Datum: 27.01.2013 
Zuschauer: etwa 300 - 400 (ausverkauft)
Dauer: ca. 2h 15min


von Tanita


Nachdem mein allererstes Get Well Soon Konzert letzte Woche den Maßstab für zukünftige Konzerte in fast unmessbare Höhen getrieben hat, wird es wohl von nun an schwierig bis unmöglich, mich so richtig zu beeindrucken. Allerdings war ich sehr gespannt auf das TV Noir Konzert #8 mit Enno Bunger und Me & My Drummer. Einerseits, da ich die TV-Sendung sehr gerne ansehe, andererseits aber auch, da ich Enno Bunger bereits 2011 solo an einem ebenfalls magischen Abend als Vorband von Smith & Burrows im Gloria in Köln erleben durfte. Es war kurz vor Weihnachten, der 15. Dezember, wenn ich mich richtig erinnere, und ich war extra 6 Stunden quer mit dem Zug durch Deutschland gefahren, um bei einem der wenigen Konzerte von Smith & Burrows dabei sein zu können. Smith & Burrows, nun ein ganz kleiner Exkurs, ist das Nebenprojekt von Tom Smith, seines Zeichens Frontmann von Editors, und seinem guten Freund und unter anderem mittlerweile erfolgreichen Soloartist und Ex-Drummer von Razorlight, Andy Burrows. Die beiden hatten es sich zum Ziel gemacht, ein ganz und gar kitschfreies „Weihnachtsalbum“ zu machen – falls man den Begriff überhaupt benutzen möchte, da er doch sehr abgegriffen und eher negativ konnotiert ist. Jedenfalls ist ihnen das mit dem Ende 2011 erschienenen „Funny Looking Angels“ meiner Meinung nach bestens gelungen, das trotz der gefährlichen Verwendung von Schneeglöckchen einfach nur eine wundervoll ruhige und besinnliche Stimmung vermittelt, die nicht nur in der Vorweihnachtszeit, aber besonders dann, eine perfekte Alternative zu „Last Christmas“ und noch Schlimmerem, bietet. Wer schon einmal einem Konzert der sagenhaften Editors beiwohnen durfte, der kann mir bestätigen, dass Tom Smith eine Stimme hat, die einen einfach nur überwältigt. Kurz erwähnt sei hier nur die Tatsache, dass ich direkt vor ihm in der ersten Reihe sitzen durfte und bei der Akustikversion von „Papillon“ so dermaßen von der Schönheit dieses Moments überwältigt war, wie es mir nur selten passiert. Ich war so auf die Umsetzung der tollen stimmungsvollen Weihnachtslieder gespannt und als großer Editors-Fan natürlich auch darauf, welche besonderen Versionen uns vielleicht erwarten werden, dass ich mich gar nicht darüber informiert hatte, ob es einen Support Act gibt. Als nun ein doch ein rotblonder junger Mann die Bühne betrat, war ich durchaus skeptisch – wer kennt das denn nicht: trotz aller angebrachter Toleranz und vor allem gebotenem Respekt, kann man doch schon mal etwas ungeduldig werden, wenn man sich sehr auf ein Konzert freut. Nach wenigen Songs allerdings hatte er sich schon sehr in mein Herz und das meiner Begleiterinnen gespielt – und hierbei sei erwähnt, dass er dies wohl auch nur durch seine von grund auf sympathische Art geschafft hätte, aber es ging tatsächlich primär um seine tolle Musik.


Nach dieser kurzen, aber nicht minder eindrucksvollen Begegnung 2011, war ich umso gespannter, was dieser Abend in der Centralstation bringen würde. Nach einem tendenziell faulen Sonntagvormittag, setzte ich mich dann am frühen Abend mit meiner Begleitung in den Zug Richtung Darmstadt. So ins Gespräch über unsere früheren Konzerte von Enno und Musik im Allgemeinen vertieft, waren wir schnell in Darmstadt angelangt. Sehr sehr blöd nur, wenn man erst in der Straßenbahn Richtung Konzerthalle merkt, dass man das Ticket zuhause liegen lassen hat. Erstmal ein kurzer Moment der Panik, aber zu meinem großen Glück hatte ich ein Online-Ticket und dank meines Handys auch noch die Bestellnummer und alle sonstigen relevanten Daten, so dass mich die netten Menschen der Centralstation problemlos hereingelassen haben. An dieser Stelle Memo an mich selbst: ich werde mich NIE wieder darüber beschweren, dass ich nur ein Online-Ticket bekommen kann und kein schönes „altmodisches“ Ticket. NIE wieder!


Als wir den kleinen Saal der Centralstation nach zugegebenermaßen etwas chaotischem Einlass („Jetzt mal bitte die Leute mit TV Noir Ticket nach rechts und die mit unseren Tickets nach links!“ – Hilfe!?) betraten, war der überschaubare Saal im obersten Stockwerk wie erwartet bestuhlt und trotz anfänglichem Chaos konnten wir uns einen guten Platz ergattern. Was mir direkt besonders auffiel und auch gefiel, war der Bühnenaufbau: eine altmodische Stehlampe, daneben ein Sofa, auf dem dann später die Künstler Platz nehmen werden und vor in Rottönen beleuchtetem Samtvorhang ein Bild von einer Landschaft, das sich – etwas zynisch ausgedrückt - wunderbar in einem deutschen Durchschnitts-Spießer-Wohnzimmer hätte wiederfinden lassen können. Und selbstverständlich jede Menge Instrumente! Da das mein erstes TV Noir Konzert war, konnte ich durch die Sendung nur vermuten, dass die Künstler im Wechsel, aber auch zusammen, spielen werden würden, was durch die Verteilung der Instrumente auf der Bühne widergespiegelt wurde. Auf der linken Seite befanden sich ein eindrucksvoller schwarzer Flügel und ein Keyboard und auf der rechten Seite war unter anderem ein Drumset aufgebaut, so dass man auch schon erahnen konnte, wer wohl auf welcher Seite spielen werden würde.


Gegen 19.30 Uhr betraten alle Künstler gemeinsam die Bühne und Enno Bunger machte solo den Anfang mit dem Lied „Abspann“ von seinem aktuellen Album „Wir sind vorbei“, einem Album, das, wie er uns selbst erzählte, ausschließlich die Geschichte einer Trennung bzw. die verschiedenen Phasen, die man dabei durchlebt, beschreibt. Für meine Begriffe, hat Enno neben außergewöhnlich guten deutschsprachigen Texten auch eine Stimme, die passend dazu auch auf positivste Art und Weise nicht dem Durchschnitt entspricht, sondern meist sehr zart und melancholisch zum Klang des Klaviers seine Lieder trägt. Auch an diesem Abend weiß er so sofort zu begeistern und schnell ist klar, dass der Großteil des Publikums zunächst wegen ihm hier ist. Nach „Roter Faden“ und „Leeres Boot“, die Enno alleine vorträgt und damit das Publikum zu absoluter Stille inspiriert, da alle vollkommen gebannt zu hören, sind Me & My Drummer am Zug. Die Berliner Band, bestehend aus Sängerin und Alleskönnerin Charlotte und Schlagzeuger Matze, setzen der ruhigen, nachdenklichen Atmosphäre sofort lautere Töne entgegen. Da ich die Band bisher nur namentlich kannte, war ich sehr gespannt und anfangs etwas überrascht, da die schiere Lautstärke der Band im Kontrast zu Enno erstmal recht gewöhnungsbedürftig war. Die interessante Mischung aus Keyboard mit den verschiedensten Klangeffekten, den sehr präsenten Drums und allen voran die ausdrucksstarke Stimme der Sängerin, konnten mich und den Rest des Publikums spürbar überzeugen, da sich der anfangs verhaltene Applaus bis zum Ende hin in teilweise Standing Ovations für alle Künstler verwandelt hatte. Besonders bei den Stücken, die Charlotte alleine oder mit sehr reduzierter Begleitung durch ihren Drummer oder aber auch Enno vortrug (z.B. „All My Stuff“), zeigte sie sämtliche Facetten ihrer Stimme, durch die sie sich meiner Meinung nach deutlich von den üblichen Popsängerinnen abhebt. Als begeisterter Fan Enno Bungers, war ich selbstverständlich sehr erfreut darüber, dass man fast das gesamte aktuelle Album zu hören bekam und noch dazu ein paar liebgewonnene Stücke von „Ein bisschen mehr Herz“ – besonders toll auch die Lieder, die Enno mit der Unterstützung von Me & My Drummer spielte, wodurch u.a. „Herzschlag“, „Blockaden“ und „Die Flucht“ noch mehr Nachdruck gewannen. Fast noch schöner nur, dass diesen kraftvollen Liedern immer wieder sehr ruhige Momente, wie bei „Wahre Freundschaft“ entgegengesetzt waren, bei denen sogar das Klicken der Kameras der Fotografen deutlich zu hören war und wie Enno selbst scherzhaft kommentierte, diese aufmerksame Stille auch leider störte. Besonders in der zweiten Hälfte des Sets, die durch Me & My Drummer eröffnet wurde, hatte diese sich sichtlich „warm“ gespielt und wurden immer lockerer, was insgesamt zu einer schönen Atmosphäre beitrug. Das emotionale „Regen“ bewegte nicht nur mich dazu meiner Begleitung einen wissenden Blick zu zu werfen, sondern man konnte vielerseits beobachten, wie man sich gegenseitig zulächelte oder in den Arm nahm – einfach nur ein sehr schöner Moment, der den Hauptteil des Konzertes verdientermaßen beschloss. Für mich persönlich hätte danach schon fast Schluss sein können, einfach da „Regen“ einer der für mich stärksten und gefühlvollsten Songs auf „Wir sind vorbei“ ist. Allerdings legten Enno am „Schifferklavier von der Küste“ und sein Bandkollege Onno (Enno & Onno – vermutlich die besten Namen der Welt!) an der Gitarre, mit „Ich möchte noch bleiben, die Nacht ist noch jung“ einen Song nach, der genau das wiedergab, was wohl der Großteil des Publikums auch dachte. Schön wäre es gewesen – und das klingt jetzt härter, als es eigentlich gemeint ist – hier den finalen Endpunkt des Konzerts zu setzen, denn danach spielten alle gemeinsam noch den Song „Don't be so hot“ von Me and My Drummer, der nicht schlecht war, allerdings insgesamt weniger Anklang bei Publikum fand und das vorher eingeübte Mitsingen doch unerfreulicherweise ziemlich erzwungen klang. 


Insgesamt aber ein durchweg tolles Konzert, das beweist, dass es häufiger Konzerte dieser Art geben sollte, die die Künstler zur Zusammenarbeit auf der Bühne anregen und wie hier bei Enno Bunger und Me & My Drummer geschehen, verschiedenste Stile gekonnt zusammenführen.

Setlist TV Noir #8, Centralstation Darmstadt:

01: Abspann (1)
02: Roter Faden (1)
03: Leeres Boot (1)
04: Five Rules (2)
05: Escaping (2)
06: All My Stuff (2)
07: Wahre Freundschaft (1)
08: Herzschlag (1)
09: So Foreign (2)
10: Down My Couch (2)
11: Pick Up The Phone (The Notwist Cover) (3)
12: Runner (Reprise) (2)
13: Heavy Weight (2)
14: This Rage (2)
15: Blockaden  (1)
16: Die Flucht  (1)
17: Phobia (2)
18: You're a Runner (2)
19: Astronaut (1)
20: Regen (1)

21: Die Nacht ist jung, ich möchte noch bleiben (1) (Z)
22: Don't be so hot (3) (Z)

(1) Enno Bunger
(2) Me & My Drummer
(3) Alle

Links: 

- TV Noir #7 mit Herrenmagazin und Dear Reader, Freiburg, 13.11.12


Fotos: Tanita, Archiv (Tom Smith) 

Dienstag, 29. Januar 2013

Gudruns Konzertempfehlungen im Februar

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Der Januar war rings um Karlsruhe voll interessanter Konzertabende, von denen ich trotz (für meinen Geschmack zu viel) Schnee und Glatteis allerhand sehen konnte. Wenden wir heute den Blick nach vorn in den Februar. 

Sea & Air

30.01. Freiburg, Waldsee
14.02. Kassel, Schlachthof
15.02. Magdeburg, Volksbad Buckau
16.02. Hannover, Gut e.V.
18.02. Hamburg, Prinzenbar
19.02. Bremen, MS Treue
22.02. Emden, Kulturcafé im Pelzerhaus
24.02. Aachen, Musikbunker
25.02. Düsseldorf, Forum Freies Theater (fft)
26.02. Köln, Studio 672
01.03. Bielefeld, Bunker Ulmenwall
03.03. Darmstadt, Bedroomdisco
04.03. Heidelberg, Karlstorbahnhof
05.03. Erlangen, E-Werk
06.03. Frankfurt, Sankt Peter
07.03. Saarbrücken, Garage
08.03. Luxembourg, D:qliq



TV Noir Konzerte #8
mit Enno Bunger und Me and my drummer

30.01. Jazzhaus@Freiburg
31.01. jubez@Karlsruhe
01.02. Milla - Live Club@München
02.02. Milla - Live Club@München
03.02. Wagenhallen@Stuttgart
04.02. Muz@Nürnberg
05.02. Scheune@Dresden
07.02. Werk 2, Halle A@Leipzig
08.02. Kulturzentrum Lagerhaus@Bremen
14.02. Zwischenbau@Rostock
15.02. Uebel und Gefährlich@Hamburg
16.02. Uebel und Gefährlich@Hamburg
17.02. Astra@Berlin


Wolfgang Müller

30.01. Stuttgart – Café Galau
31.01. München – Rationaltheater
01.02. Leipzig – Noch besser Leben
02.02. Hannover – GUT e.V.
03.02. Köln – Lichtung
06.02. Frankfurt/M. – Ponyhof
07.02. Berlin – NBI Bar
 


Torpus & The Art Directors

30.01. Düsseldorf, Forum Freies Theater
31.01. Osnabrück, Kleine Freiheit
01.02. Essen, Zeche Carl
02.02. Köln, Stereo Wonderland
03.02. Frankfurt, Ponyhof
05.02. Saarbrücken, Garage (Kleiner Klub)
06.02. Karlsruhe, Jubez
07.02. Nürnberg, Club Stereo
08.02. Halle, Objekt5
09.02. Erfurt, Museumskeller
11.02. Jena, Café Wagner
12.02. Leipzig, Kö
13.02. Hannover, Lux
14.02. Bremen, Tower
15.02. Hamburg, Molotow
16.02. Leck, Leckhuus



Afenginn

31.01. Trillke-gut@Hildesheim
01.02. K9 Kulturzentrum@Konstanz
02.02. Tollhaus@Karlsruhe
03.02. Dolder 2@Schaffhausen
04.02. Kulturzentrum Franz.K@Reutlingen
06.02. Schlachthof@Kassel
09.03. Walhalla Spiegelsaal@Wiesbaden
13.03. Nato@Leipzig
15.03. Goldbekhaus@Hamburg


Garda

31.01. D – Hamburg / Molotow Bar
01.02. D – Göttingen / Junges Theater
02.02. D – Saarbrücken / Sparte 4
03.02. UK – London / Notting Hill Arts Club
05.02. D – Haldern / Haldern Pop Bar
06.02. D – Erlangen / E Werk
07.02. D – Bayreuth / Glashaus
08.02. D – Freiburg / The Great Räng Teng Teng
09.02. CH – Baden / One of a Million Festival
28.02. D – Ulm / Roxy
02.03. D – Lörrach / Between the Beats Festival


B. Fleischmann

31.01. Freiburg (DE) — White Rabbit
01.02. Munich (DE) — Rote Sonne
02.02. Baden (CH) — One Of A Million Festival
04.02. Geneva (CH) — Festival Antigel
27.02. Dresden (DE) — Scheune
28.02. Chemnitz (DE) — Lokomov
01.03. Hannover (DE) — Feinkost Lampe
02.03. Hamburg (DE) — Westwerk
03.03. Rostock (DE) — Mau Club
04.03. Berlin (DE) — Grüner Salon
05.03. Halle (DE) — Goldene Rose


Efterklang
Tour with 6-piece Live band:

05.02 - BASEL, CH - Hinterhof Bar
06.02 - BADEN, CH - One of a Million Festival
07.02 - ST. GALLEN, CH - Palace
08.02 - LUZERN, CH - Südpol
09.02 - GENEVA, CH - Festival Antigel


Nicolas Sturm und das klingen ensemble

03.02. Köln, Wohngemeinschaft
05.02. Mainz, Schon Schön (mit Sebastian Witte)
06.02. Darmstadt, Klangkantint (mit Sebastian Witte)
07.02. Basel, Goldenes Fass
08.02. Karlsruhe, kohi (mit Daantje)
09.02. Nürtingen, provisorium (mit Daantje)
10.02. Buchloe, hirsch lindenberg (mit Daantje)
14.02. München, Südstadt (mit Tijan)
15.02. Freiburg, Slow Club


Yes Sir Boss

11. 02. Marburg @ KFZ
21. 02. Hannover @ Faust
22. 02. Leverkusen @ KAW
26. 02. Freiburg @ Jazzhaus
27. 02. Karlsruhe @ Tollhaus
01. 03. ZUG @ Chollerhalle
02. 03. Aarau @ Kiff
06. 03. Berlin @ Cassiopeia
08. 03. Hamburg @ Wanderzirkus
09. 03. Dresden @ Scheune


Sophie Hunger

04.02.    Centralstation     Darmstadt   
15.02.    Pop Abo Konzerthaus     Dortmund   
16.02.    Schlachthof     Bremen   
18.02.    Quasimodo     Berlin Sold Out
19.02.    Babylon     Berlin Sold Out
20.02.    Lido     Berlin Sold Out
21.02.    Heimathafen     Berlin Sold Out
23.02.    Festsaal Kreuzberg     Berlin Sold Out
24.02.    Kesselhaus     Berlin   
26.02.    Beatpol     Dresden   
27.02.    E-Werk     Erlangen   
01.03.    Tollhaus     Karlsruhe   
02.03.    Roxy     Ulm   
03.03.    Gloria     Köln   
   

Lùisa

14.02. Feinkost Lampe, Hannover
15.02. Prinz Willy, Kiel
22.02. Café Haag, Tübingen
23.02. Schon Schön, Mainz
24.02. O-Ton Club, Mannheim
25.02. Karlsruhe, Wohnzimmerkonzert bei mir
27.02. Brause, Düsseldorf
28.02. Die Wohngemeinschaft, Köln
01.03. Batterie, Kassel
03.03. Milla, München
05.03. NBI, Berlin
07.03. Aaltra, Chemnitz
08.03. Horns Erben, Leipzig
09.03. Scheune, Dresden
13.03. Uebel & Gefährlich, Hamburg


Pascal Pinon

21.02. Darmstadt (DE) — Bedroomdisco
22.02. Karlsruhe (DE) — Nun Cafe
23.02. St. Gallen (CH) — Nordklang Festival
25.02. Vienna (AT) — Das Tag Tickets
27.02. Budapest (HU) — Toldi Klub
28.02. Rijeka (HR) — Klub Tunel
01.03. Padova (IT) — La Mela di Newton
02.03. Rome (IT) — Monti
03.03. Ravenna (IT) — Moog
04.03. Milan (IT) — Gattò
05.03. Le Locle (CH) — Le Lux
06.03. Munich (DE) — Milla
07.03. Stuttgart (DE) — Club KimTimJim
08.03. Offenbach (DE) — Hafen 2


Bernard Eder

24.02. Wohnzimmer / Dresden (D)
26.02. B-Flat / Berlin (D)
27.02. Ä / Berlin (D)
01.03. Wunschlos glücklich / Würzburg (D)
02.03. Galao / Stuttgart (D)
(Fortsetzung bis Mitte Mai)

In Lörrach findet vom 28.02.-02.03. das Between the Beats Festival statt:


Donnerstag, 28. Februar
            WALLIS BIRD
            M E U R S A U L T
            DANIEL NORGREN
           
    Freitag, 1. März 
            S I Z A R R
            B R E T O N
            A S B J Ø R N
            V I M E S
           
    Samstag, 2. März 
            THE WHIP
            ESBEN AND THE WITCH
            G A R D A



Die Auswahl ist sicher nicht vollständig und ich nehme gern noch Hinweise an und in die Liste auf.

An den rot hinterlegten Daten plane ich dabei zu sein.


Paul Banks, Frankfurt, 28.01.13

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Konzert: Paul Banks
Ort: Mousonturm, Frankfurt
Datum: 28.01.2013
Zuschauer: ca. 200
Dauer: knapp 75 min (Pascal Finkenauer 25 min)



Die schönste Szene des Abends passierte, als Paul Banks' Band zur ersten Zugabe zurück auf die Bühne kam. Der blonde Schlagzeuger beugte sich nach vorne und raunte seinem Sänger zu, daß der vergessen habe, seinen Namen zu nennen. "Habe ich euch den Drummer nicht vorgestellt? Nein? Das ist..." Dummerweise nuschelte Paul den dann so sehr, daß die Beschwerde umsonst war. Seine anderen Kollegen hatte der Interpol-Sänger zwischendurch vorgestellt, mir kam vom Sehen nur Gitarrist Damien Paris bekannt vor, er gehörte sicher schon 2009 zu Pauls Liveband, als er als Julian Plenti mit seinem ersten Solo-Album auf Tour war. Damien war mir damals als guter Musiker aber vor allem als Meister großer Rockstar-Gesten in Erinnerung geblieben.


Auch ansonsten hatte mir das Solo-Konzert vor gut drei Jahren mehr Spaß gemacht als erwartet. Wenn man die Interpol-Stimme hört, die sich mit ihrem herrlich nörgelnden Klang durch große Gitarren-Stücke singt, erwartete man - erwartete ich - auch die großartigen Melodien von Interpol, als ich Julian Plentis Debüt gekauft habe. Natürlich war das Unsinn. Mir gefiel es gut, die große Liebe war es aber nicht. Also hatte ich auch keine großen Live-Erwartungen. Das Konzert überzeugte mich restlos, deshalb war es keine Frage, daß ich mir auch die zweite Deutschland-Tour, diesmal unter Pauls echtem Namen ansehen würde.

Der umgebaute Mousonturm war noch erschreckend leer, als ich kurz vor Beginn der Vorgruppe in den Saal kam. Kurz vor neun waren gerade mal 30 Leute da. Das besserte sich bis zehn deutlich, es blieb aber auch da weit unter ausverkauft - wie vor drei Jahren übrigens auch.


Das Vorprogramm von Pascal Finkenauer und Band habe ich weitesgehend verpasst. Dabei hatte es gut angefangen, das erste Stück (Text: "auf dem Fest aller Feste") gefiel mir gut. Danach flachten der Auftritt und mein Interesse ab. 

Da der Support nach 25 min bereits durch war, hatten die Helfer der Hauptgruppe lange Zeit, alles vorzubereiten. Leider nutzte das nicht viel, denn als Paul Banks und seine drei Kollegen begannen, wurde es sehr laut, aber auch sehr dürftig ausgesteuert. Skyscraper vom Julian Plenti Album begann sehr langsam und ruhig, brach dann aber krachig aus, mit viel zu leiser Stimme des Sängers. Im Laufe des Konzerts besserte sich das ein wenig, Pauls Gesang blieb aber vorne deutlich zu leise im Vergleich zu den Instrumenten. Ich bin wahrlich kein großer Experte, mir schien aber auch Damiens Gitarre im Vergleich zu den anderen Geräten zu dominant (wobei dessen Spiel so herrlich anzuhören ist, daß es Schlimmeres gibt, als dies im Vordergrund zu hören!). Mit lauter abgemischter Stimme des Sängers wäre der Klang toll gewesen, Lautstärke ist schließlich kein Teufelszeug, wenn die Verhältnisse untereinander passen.


Es begann also mit alten Stücken, denn nach Skycraper folgte auch noch Fun that we have - und in der ersten Konzerthälfte in der Mehrzahl Lieder vom Debüt. Damals, als Paul nur dieses Album hatte, unterließ er es, Interpol-Titel zu spielen, er coverte stattdessen in Köln zum Beispiel die Pixies oder die schrecklichen America. Gestern waren nur eigene Sachen von beiden Platten und das unveröffentlichte Goodbye Toronto, das er schon 2009 gespielt hat, im Programm.

Auch wenn nicht all seine Lieder große Hits sind, waren die 75 Minuten musikalisch toll und kurzweilig. Es machte Spaß! Offenbar auch dem Sänger, denn der lachte oft und schien bestens aufgelegt zu sein, auch wenn er ganz offensichtlich andere Zuschauermengen gewohnt ist. Das macht mir Banks extrem sympathisch. Mit einem Supermodel liiert, als Sänger einer großen New Yorker Band, das legt eigentlich nahe, daß solche Stationen in halbvollen (wenn auch sehr schönen!) Sälen in Hessen nicht unbedingt die spannendsten Abende des Jahres sind. Paul schien es aufrichtig Spaß zu machen!

Sehr gut neben Goodbye Toronto, den Hits The base und Over my shoulder und dem wundervollen (an Tiger Lou erinnernden) Istrumental-Stück Lisbon gefielen mir Young again und die Jahrmarkt-Gitarren bei Arise, awake!

Mit Summertime is coming endete das reguläre Set komisch. Das Lied ist toll, es trudelt allerdings aus, ist damit vollkommen ungeeignet, am Ende eines Programms zu stehen. Die beiden Zugaben, das ruhige On the esplanade und vor allem Games for days entschädigten aber dafür locker! Es war zwar ein guter Abend, aber wegen des breiigen Gesangs leider nicht mehr. Da ich aber auch Spaß an den kleinen Sachen habe, war das letzlich nicht so schlimm, weil Paul Banks die schönste Gitarre der Welt hatte. Auf deren Oberseite ist nämlich Audrey Hepburn gedruckt!

Setlist Paul Banks, Mousonturm, Frankfurt:

01: Skyscraper
02: Fun that we have
03: I'll sue you
04: Only if you run
05: Arise, awake
06: Goodbye Toronto
07: Fly as you might
08: No chance survival
09: Young again
10: Lisbon
11: Over my shoulder
12: No mistakes
13: The base
14: Paid for that
15: Summertime is coming

16: On the esplanade (Z)
17: Games for days (Z)

Links:

- aus unserem Archiv:
- Julian Plenti, Paris, 13.12.09
- Julian Plenti, Köln, 08.12.09

- Interpol, Saint Cloud, 28.08.11
- Interpol, Barcelona, 26.05.11
- Interpol, Paris, 15.03.11
- Interpol, München, 12.03.11
- Interpol, Dortmund, 22.11.10
- Interpol, Paris, 17.09.10
- Interpol, Montreux, 16.07.08
- Interpol, Brüssel, 23.11.07
- Interpol, Paris, 21.11.07
- Interpol, Köln, 19.11.07
- Interpol, Hohenfelden, 17.08.07
- Interpol, Köln, 11.05.07
- Interpol, Paris, 10.05.07





Les Colettes, Paris, 26.01.13

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Concert: Les Colettes
Lieu: Le Divan Du Monde
Date: 26.01.2013
Spectateurs: environ 250



* deutscher Text unten




Toute le monde connait le phénomène du coud de foudre. On est frappé de la fameuse " décharge électrique " de l'amour. Mais parfois on s'emballe peut- être un trop vite et après il n'est pas certain que le feu ne s'éteint pas aussi vite.




Quand j'ai vu les Colettes pour la premiére fois c'était certainement un coup de foudre. Elle jouaient en première partie de Mina Tindle à la Maroquinerie et j'ai tout de suite accroché. Quelles belles harmonies vocales! Quelles sublimes compositions! Quel univers féerique!

Depuis j'ai pris un grand plaisir en écoutant leur premier Ep. Mais le temps passe vite, nous sommes désormais en 2013 et il y a déjà de nouvelles chansons et un nouvel EP nommé Children.

Les Colettes ont bien sur joués des titres de ces deux EPs pendant leur concert au Divan Du Monde.

Elles étaient programmées entre deux autres groupes, mais je me suis concentré uniquement sur l'épatante démonstration de grâce, de talent et de passion de ces trois musiciens.

Diane Sorel (chant, percussions, batterie), Delphine Ciampi (guitare électrique coeurs) et Anne Gouverneur (violon, basse, coeurs) m'ont impressionné du début à la fin.



Dès les premières notes une ambiance chaude, sensuelle, menaçante, fragile, et ensorcelante reignait au jolie Divan Du Monde et je suis rentré dedans tout de suite.




Tout au long du concert les trois musiciennes ont trouvé une parfait équilibre entre parties douces et enchanteresses et phases plus bruillantes et puissantes. Leur musique sombre et mystérieuse peut atteindre des sommets assez vertigineux (écoutez le titre ultra dramatique Five Doors) mais ne devient jamais grandiloquent. La tension était palpable et j'étais capté comme par un film  surréaliste, surtout pendant le divine Pearl.




Leurs morceaux s'appellaient entre autres Edelweiss, Clock ("in the jungle everything seems quiet") ou Tipsy Toes et étaient touts plus jolis les uns que les autres. C'est rare qu'un nouveau groupe a déjà un son aussi mur, élaboré et complex avant la sortie même du premier album. Ceci s'explique aussi par le fait que les trois filles avaient déjà accumulées pas mal d'expériences en jouant dans le groupe de Claire Diterzi (c'est là où elles se sont rencontrées), dans un autre projet passionnant qui s'appelle Fiodor Dream Dog (Diane) ou avec JP Nataf ou Bertrand Bélin (Anne).






Ce qui est remarquable c'est qu'elles ont leur propre univers bien à elles. Bien sûr il y a quelques petites vraisemblances avec des artistes comme PJ Harvey, Bat For Lashes, Björk ou My Brightest Diamond, mais leur patte est déjà bien visible.

Chez les Colettes tous les élements se marient parfaitement. La voix douce et pure de Diane fut joliment contrasté par son propre jeu dynamique de la batterie, mais également par les riffs des guitare abrasifs mais mélodique de Delphine. La violine d'Anne était la cerise sur le gâteau et attribuait une bonne dose de mélancolie séduisante.

J'aurais pu écouter pendant des heures, mais malheureusement après 8 morceaux  d'une noirceur irrésistible et d'une classe folle ce concert très intense à pris fin.

Mais nous sommes chanceux, la carrière des Colettes est seulement en train de commencer (its only just the beginning!). Par contre il faut se dépêcher quand même un peu pour les choper en live, puisque Anne est enceinte et va s'arrêter à partir de mai. J'ai hâte de les revoir en concert!

Setlist:

01: Clear Waters
02: Edelweiß
03: 5 Doors
04: Kimberley
05: Pearl
06: Clock
07:Tipsy Toes
08:Walking



Liebe auf den ersten Blick war das wohl mit mir und den Colettes. Im Vorprogramm von Mina Tindle 2012 entdeckt und gleich ins Herz geschlossen. Nun weiß man aber hinterher nicht immer sicher, ob das nur ein Strohfeuer war, oder man wirklich eine neue Lieblingsband gefunden hat. In der Regel erfährt man das dann doch erst nach ein paar Konzerten und Platten.

Nach dem samstäglichen Auftritt der Girlgroup hat sich mein überaus guter Eindruck von 2012 aber definitiv gefestigt. Mehr noch, ich habe jetzt schon das Gefühl, selten eine bessere Band aus Frankreich gesehen zu haben! Les Colettes steigen bei mir also sofort in meinen ganz persönlichen Olymp des französischen Pophimmels auf, in dem tolle Bands wie Syd Matters, Francoiz Breut, Dominique A, Holden, Laetitia Sadier von Stereolab, Florent Marchet, Le Prince Miiaou, Myra Lee, Kim Novak, Marie-Flore, Maissiat, Barbara Carlotti, Mina Tindle oder Cyan et Ben residieren (keine abschließende Aufzählung).

Les Colettes spielten im wundervollen Divan Du Monde zwischen zwei fürchterlichen Acts, über die ich lieber den Mantel des Schweigens werfe.



Die drei Mädels, Diane Sorel (Gesang, Percussions, Schlagzeug im Stehen), Delphine Ciampi (Gitarre, Backgroundgesang) und Anne Gouverneur (Geige, Bass, Backgroundgesang) bezauberten von Anfag bis Ende, schufen eine eines David Lynch Filmes würdige schwüle Atmosphäre und hatten auch starkes Songmaterial zu bieten.

Sie performten Stücke von ihren beiden EPs, auf denen sich so manche unentdeckte Perlen finden. Allesamt atmospärisch dicht, spannungsgeladen und feenhaft. Gewisse Ähnlichkeiten zu PJ Harvey, Björk oder Bat For Lashes bestanden, waren aber nicht allzu stark ausgeprägt.

Man höre nur Tipsy Toes oder Clearwaters, um sich ein Bild zu machen.







Der Höhepunkt der Dramatik wurde im Mittelteil mit Pearl erreicht. Hier wurden alle Stärken des Trios ausgespielt. Die einfühlsame Geige, der liebliche Gesang und die gefahrverheißende Gitarre fügten sich zu einem faszinierenden Ganzen zusammen. Ein cinematografischer Song zum Dahinschweben mit Chören, die von Engeln hätten stammen können. Damit hatten sie mich wirklich geplättet und der Rest war nur noch ein Zubrot, den Sieg hatten sie schon davongetragen.

Wie ein Gestörter stürzte ich mich deshalb hinter auf die neue EP namens Children am Merchstand und seitdem läuft das Scheibchen bei mir in Dauerrotation.

Les Colettes sind wirklich wow!!



Montag, 28. Januar 2013

Les concerts de la semaine à Paris du 28 janvier au 3 février 2013

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Les concerts de la semaine à Paris du 28 janvier au 3 février 2013


Cette semaine j'attends avec impatience le concert de la suissesse Sophie Hunger (photo par Oliver Peel). Ses lives sont toujours très intenses et chargée d'émotions et d'une manière générale, j'adore les concerts à la Cigale. Mes autres coups de coeur en rouge comme d'habitude!

28.01.2013: Tweak Bird, La Mécanique Ondulatoire
29.01.2013: The Soft Pack, La Flèche d'or 
29.01.2013: Tamikrest, Bassekou Kouyaté & Sidi Touré, La Gaité Lyrique
29.01.2013: Sophie Hunger, La Cigale, complet
30.01.2013: Kumisolo & Alex June, Espace B
30.01.2013: La Boutique Ephémère Balades Sonores
30.10.2013: Showcase surprise @ From Demory Paris 
30.1.2013: Pollyanna & June et Jim, La Dame de Canton
30.01.2013: Asaf Avidan, showcase gratuit @ Fnac Saint-Lazare, 18 h
31.01.2013: The Ruby Suns, Espace B
31.01.2013: Alex Rossi & 1/2 Incident, From Demory Paris
31.01.2013: A Light Goes Out, showcase gratuit aux Balades Sonores
31.01.2013: This Town Needs Guns, Les Combustibles

Février


01.02.2013: Thus: Owls, La Boule Noire
01.02.2013: Rodeo (pas the Rodeo), showase gratuit aux Balades Sonores
01.02.2013: Olöf Arnalds & Michael Wookey, Point Ephémère
02.02.2013: Foxygen, Point Ephémère 
02.02.2013: La Féline, showcase gratuit aux Balades Sonores
02.02.2013: Conor Oberst (solo), Café de la Danse, complet
03.02.2013: Redeye, showcase gratuit aux Balades Sonores 


Sonntag, 27. Januar 2013

Get well soon, Frankfurt, 21.01.13

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Konzert: Get well soon mit Support Denis Jones
Ort: Mousonturm in Frankfurt
Zuschauer: etwa 600 (ausverkauft)
Konzertdauer:  40 min + 90 min


Da ist es wieder: ein denkwürdiger Konzertabend verborgen in einem unübersichtlichen Knäuel an Gefühlen und Gedanken, das unbedingt  aufgeriffelt gehört um einen nachvollziehbaren Bericht zu produzieren. Aber wo anfangen? Nehmen wir die Bank! Weil - es war nicht wirklich klar, ob ich mir den Mut fasse für das Frankfurter Konzert.

Das ist nicht der Mousonturm
Noch am Montag Morgen war das Glatteis in Karlsruhe so schlimm, dass ich mir den dienstlichen Mainzer Termin für den Tag aus dem Kopf schlagen musste. Mittag ging es wenigstens bis zur Haltestelle der Straßenbahn - aber was die Deutsche Bahn aus dem Wetter machen und wie es wohl in Frankfurt sein würde?  ... Die Fahrt verlief aber relativ planmäßig und ich fand die Frankfurter Innenstadt tief verschneit vor: die Zeil war im mittleren Teil im Dornröschenschlaf des Schnees märchenhaft versunken (*). Die Straße mit dem Mousonturm fand ich ohne Umwege und ließ es mir dort im Restaurant erst einmal gut gehen. Ankommen, Luft holen,  runterkommen und umschalten konnte ich dort sehr gut. Gegen 20 Uhr Tanita finden und ins Gespräch kommen klappte bestens in dieser Umgebung. Auch danach verlief alles freundlich und ruhig - ohne warten oder Drängelei. Dabei war das Konzert schon eine Weile ausverkauft.

Denis Jones hatte sogar schon begonnen, als wir pünktlich 21 Uhr vor der Bühne standen. Live gefiel mir die Darbietung des Zappelphillips recht gut - beim vorhören zu Hause hatte ich damit nicht so viel anfangen können. Insgesamt für mich etwas zu laut und die Bässe ließen den Boden vibrieren, aber doch interessanter als gedacht. Es gehört  wohl auch etwas abseitiger Humor dazu, sein Set mit "Beginning" abzuschließen. 

Noch schöner fand ich es zu zu sehen, wie einige Konzertbesucher neben mir total fröhlich zu den Songs abgingen und Denis Jones anfeuerten. Und ihm damit ein Lächeln ins Gesicht zauberten ("these guys know my songs!") - tatsächlich musste er noch eine Zugabe geben, bevor er nach etwa 45 min die Bühne für Get well soon frei machen durfte. Obwohl schon sehr viele Instrumente auf der Bühne standen, musste auch noch etwas umgeräumt werden und erst 22:10 Uhr ging es mit


Konstantin  Gropper (Gitarre, Gesang)
Maximilian Schenkel (Gitarre, Trompete, Vibraphon), 
Timo Kumpf (Bass), 
Verena Gropper (Geige, Gesang, Saiteninstrumente, Schlagwerk), 
Marcus Wuest (Keyboard, Gesang) 
Paul Kenny (Schlagzeug) 

in mir aus den beiden Konzerten in Heidelberg und Düsseldorf vertrauter Besetzung los.  Die Hörschutzstöpsel durften in diesem Teil des Konzertes in der Tasche bleiben.

Auch schön: Obwohl es sehr voll war, gab es keinerlei Gedrängel oder Nervosität. Vielmehr eine gespannte Erwartung, die fast körperlich spürbar war. Eigentlich war es ja ein Nachholtermin für das Konzert, das am 8. Oktober ausfallen musste, weil der Mousonturm um seinen künstlerischen Leiter Niels Ewerbeck trauerte. Dann auch noch ein Konzert in der Nähe der Heimat der Musiker. Kein Wunder, dass die Nachfrage entsprechend groß war und damit auch eine besondere Stimmung entstand. Ich stand einen Meter vor Maximilian Schenkel und drei Meter neben Verena Gropper. Konstantin Gropper sah ich auch noch gut, aber Schlagzeug, Bass und Keyboard habe ich im Konzert nur gehört. Da das Keyboard nur etwas hinter Maximilian Schenkel stand, hätte ich es besser sehen können sobald das Vibraphon gespielt wurde, aber die Beleuchtung ließ das kaum zu.




Aber zurück zur Musik. Schon vom ersten Takt an hatte sie mich gepackt und ließ mich bis zum Schluss nicht mehr los. Zunächst gab es bis zu meinem ersten persönlichen Höhepunkt 5 Steps/7 Swords keine Zwischenansagen. Dieses Lied rührt mich immer neu an und ist vielleicht mein Lieblingslied von Get well soon.


Danach gab es zwischen den euphorisch gefeierten Songs auch ab und zu Ansagen, die sich z.B. auf die gerade in der Niedersachsenwahl wieder von den Toten erstandenen FDP-Zombies bezogen oder auf den Vorteil, den Kinder in der Familie haben (man kann dann guten Gewissens Disney Filme schauen). Die Band wirkte konzentriert, aber auch irgendwie freudig erregt.


Für mich gehören viele der Lieder der Scheibe Vexations zu meinen Lieblingen und auch diesbezüglich kam ich auf meine Kosten mit We are free, Angry young man, A voice in the louvre zu dem schon genannten Überhit 5 Steps/7 Swords.  Dem Bonusmaterial dieser Platte entstammt Good Friday, das mir in der Frankfurter Konzertdarbietung auch besonders im Gedächtnis geblieben ist. Die winzigen Zymbeln, die doch so eine einmalige Stimmung schaffen und Verenas überirdischer Gesang.  Ganz energetisch  endete das reguläre set mit You Cannot Cast Out The Demons, you might as well dance.


Dazu habe ich dieses Video gefunden, das meiner Meinung nach die Stimmung zu diesem Zeitpunkt bestens einfängt.

 

Beim umsehen zwischendurch schaute ich nur in entrückte Gesichter und dachte, es wäre doch einmal gut, ein Konzert nicht durch die Bühnenfotos, sondern durch Bilder von glücklichen Gesichtern im Publikum zu illustrieren (mal deren Einverständnis zur Veröffentlichung vorausgesetzt). 


Nach 65 min war zwar Schluss mit dem regulären Set, aber es gab noch drei Zugaben, u.a. ein Elton John cover zu dem auch Denis Jones wieder auf die Bühne und vor meine Nase kam. Und schließlich ganz zum Schluss noch ein vierter Song, der nicht auf der Setliste aufgeführt war, also spontan dazugeschlagen worden war und der uns total energetisch in die Nacht schickte (vielleicht Lost in the mountains of the heart oder We are ghosts?)


Als wir gegen 23:45 Uhr schließlich den Mousonturm verließen, war ich mir ziemlich sicher, hier schon eines meiner 2013er-top-ten-Konzerte gesehen zu haben. Und wenn mich die Sehnsucht packt (bestimmt noch häufig in der grauen Jahreszeit!) greife ich zur Konserve (die bis auf den letzten Zugabensong der identischen Setlist folgt). Vielen Dank an Get well soon für diesen wirklich besonderen und überirdisch schönen Konzertabend in Frankfurt!


(*) Die Sorgen waren berechtigt: am Dienstag in Darmstadt habe ich mich - ganz ohne Glatteis - im Schnee noch ganz ordentlich hingelegt und Madame Knie ist auch nach fast einer Woche noch heftig im Streik.

Ich war - wie eher selten - nicht allein im Konzert und Tanita hat ihren wunderschönen Bericht schon längst fertig (inkl. Setlist):

Bericht von Tanita


Kat Frankie, Karlsruhe, 25.1.13

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Konzert: Kat Frankie mit Support Stella Veloce
Ort: Tempel in Karlsruhe
Datum: 25. 01. 2013
Zuschauer: sehr gut gefüllt, etwa 150
Dauer: 20 min + 75 min

  
Ich war an diesem Abend irgendwie miesepetrig in den Tempel gekommen. Ich war müde und aus einer Sitzung ging mir noch ein Satz nach, dass "allein Frau zu sein heutzutage ja für alles mögliche qualifiziere". Halb scherzhaft hingeworfen von einer jungen Frau in einer Runde von mathematisch hochgebildeten Männern. Meiner Meinung nach hätten diese nicht so beifällig zu diesem Satz nicken dürfen, denn 1) sie sollten eigentlich ein Gefühl dafür haben, was bei einer Verteilung von fifty fifty eine signifikante Abweichung darstellt und 2) waren alt genug es besser zu wissen (sie haben Töchter!). Ich habe als einzige andere Frau in dem Moment auch nix gesagt, weil mir echt nix in der passenden Tonlage einfiel und das ließ mir keine Ruhe.  Dazu passte mein Twitterfeed während der Straßenbahnanfahrt: #aufschrei. Alles nix Neues. Um so schlimmer...


Wenigstens tat der örtliche Nahverkehr seine Arbeit und ich verlief mich nicht und war etwa 20 min vor Beginn des Konzerts im Tempel am westlichen Ende von Karlsruhe. Ich war zum ersten Mal dort und vom Gebäude und dem Saal gleich positiv eingenommen. Zu meiner Freude fand sich noch ein Platz in der ersten Reihe für mich und bis 20:30 Uhr füllte sich der Saal bis an die Kapazitätsgrenze. Kat Frankie hatte ja 2012 mit der TVNoir-Tour schon Station in Karlsruhe gemacht und den Saal im Jubez gefüllt. Ich hatte mir geschworen, mir das Kat Frankie Konzert im Tempel nicht entgehen zu lassen. Daran musste ich mich am Abend aber ein paarmal selbst erinnern bevor ich mich auf den weiten Weg ans andere Ende der Stadt machte. Ich sagte ja schon, eigentlich war mir nicht nach feiern, sondern nach rummosern.

Leider sprach mich das experimentelle Cello-Looping-Set von Stella Veloce nicht an. Ich war ja wegen Kat Frankies Stimme hier und fühlte mich irgendwie etwas verklapst, zumal man dem Programm auch nicht entnehmen konnte, dass es ein Vorprogramm geben würde. Das bedeutete u.a. auch, dass ich bis zum Auftritt von Kat Frankie noch etwas über eine Stunde meinen trüben Gedanken nachhängen konnte.

Aber dann - endlich - trat Kat Frankie fast beiläufig an das Harmonium und sang das herzzerreissende Bina. Ja, dafür war ich gekommen! Die Welt sah schon wieder etwas freundlicher aus. Sie bot im  Verlaufe der nächsten Stunde ihre sehr eigenwilligen Songs, wo sie manchmal ein Crooner ist, andere Male fast unhörbar leise singt oder aber expressiv laut. Ihre Stimme schafft das alles überzeugend und jede Facette wirkt von Kat Frankie authentisch und angemessen gewählt.

Für etwa die Hälfte der Stücke hatte sie musikalische Mitstreiter

Hanno Stick - Drums
Chris Rodriguez - Bass, Vox
Stella Veloce - Cello, Vox
Mowat - Keyboard, Vox
Kathrin Hahner  (Miss Kenichi) - Vox


Eindrucksvoll fand ich z.B. vier Singstimmen nur begleitet von Schlagzeug (z.B. Please don't give me what I want) oder das spröde People am Keyboard. Besonders in Erinnerung bleibt mir auch The faint-hearted ones darüber, wie man in Berlin seine Jugend vorüberziehen lassen kann ohne es richtig zu merken. Und ich war mit meiner Begeisterung nicht allein. Alle Stücke wurden bejohlt und beklatscht und ohne eine zweite Zugabe kam Kat Frankie nicht von der Bühne.

In den Ansagen war sie unglaublich locker, offen und sympatisch. Und die Darbietung der Gruppe wirkte ganz natürlich kooperativ im Dienste der Musik, zumal sie mehrfach zusammen vierstimmig sangen. Das war für mich eine große Freude zu sehen und zu hören. 

Und an diesem Abend war es für mich eben auch ein überzeugend positiver Beitrag dazu, was Frauen für unsere Welt sein können, wenn man sie läßt und nicht rumschubst und klein macht.


Setlist:
Bina (*)
The Saint (**)
The Tops (***)
Please don't give me what I want (*)
Almost done (*)
Heels to the Board (*)
The Faint-hearted Ones (**)
The wild one (**)
Frauen verlassen (*)
People (**)
Too young (*)
Everything everything (***)
Oh Darling (*)
Blameless (***)
Zugaben 1
Ophelia (*)
Take care of him (*)
Zugabe 2
Walking on broken glass (Annie Lennox cover)


aus den Alben:
 (*) Please don't give me what I want (2012)
(**) The Dance of a stranger heart (2010)
(***) Pocketknife (2008)

weitere Tourdaten:
26 Jan     REUTLINGEN: franzK
27 Jan     KONSTANZ: Kulturladen
29 Jan     ERLANGEN: E-Werk
30 Jan     ERFURT: Museumskeller
31 Jan     GÖTTINGEN: Musa
01 Feb     POTSDAM: Lindenpark
02 Feb     ROSTOCK: M.A.U. Club
06 Feb     DRESDEN: Scheune
07 Feb     ZWICKAU: Alter Gasometer
09 Feb     INNSBRUCK: Treibhaus
10 Feb     AUGSBURG: Brecht Festival



 

Konzerttagebuch © 2010

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